Il a plu toute la nuit et à l'ouverture des volets le matin, le sol est bien détrempé. Nous aurions pu être une bonne quarantaine à prendre le départ de cette Bédouine 2009, mais les chameaux n'aiment pas la pluie c'est bien connu ! 7H45 nous nous retrouvons devant l'église et faisons les 2 km qui nous séparent de la base de pêche du Saussay lieu du départ. Seulement 18 Ballancourtois sont au départ. Nous nous faisons tirer le portrait par un participant, Puis nous voilà 19 avec Loïc, le breton suivant qui arrive en retard sera Jean-Luc, 20, quota atteint ! Nous partons ...
Petit coucou à Jean Christophe qui fait le planton au niveau de la route de la Fertée et c'est vraiment parti. Comme d'hab un peu vite à la sortie d'Itteville voilà enfin notre premier chemin. Eric est bardé d'enthousiasme, il aborde ce premier chemin pleine bourre ! Mais 10m plus loin, le voilà qui fait demi tour sans prévenir. Ha non, ce n'est pas exactement un demi-tour, ce serait plutôt une vrilleen fait !. Voilà la cabane sur le chien et un bon bain de boue matinal pour notre ami ...  Le temps qu'Eric se reconstitue et le reste de la troupe nous dépasse. Certains ne pouvant pas s'empêcherquelques pitreries au passage !
Christophe et Fredh n'ont pas vu la galipette en profitent pour prendre le large, nous les retrouverons au premier ravito. Ce premier tiers du parcours est bien gras. La pluie a cessé de tomber mais le sol n'a pas encore eut le temps d'absorber le trop plein d'eau. Je viens juste de monter mes pneus d'été, ceux d'hiver ayant rendus l'âme, je n'avais pas trop le choix. Le côté positif des choses, c'est que ça permet d'améliorer la technique, il faut piloter en finesse pour ne pas partir en vrille ! Par contre au niveau de Janville impossible de monter cette bosse encaissée. Le dénivelé n'a rien d'extraordinaire, mais le sol est vraiment trop glissant, obligation de mettre pieds à terre, seulement quelques VTTistes biens cramponnés arriveront à franchir l'obstacle sur leur spad. Ce matin Philippe dit "Duracel", breton de son état, se tire la bourre avec Jean-Marc Breton de famille lui (comment ça c'est un peu capilo-tracté, sûrement pas avec Jean-Marc). Nous débattons quelques instant pour percer l'énigme suivante sans en avoir trouvé la solution : est ce le breton qui aime la pluie, ou bien la pluie qui aime le breton ? Si quelqu'un a une piste de réponse, nous sommes preneurs ... Nous cheminons la plupart du temps en sous-bois. Un peu à l'image de la ballancourtoise, les organisateurs ont essayé d'éviter les plaines et de traverser tous les bois alentours. Sur le tracé vu du ciel, c'est assez parlant. On pourra juste regretter qu'ils n'aient pas cherchés un peu plus de single track. Par moment, mon regard en croise quelques uns mais ça ne sera pas pour cette fois. A noter quand même un petit single vraiment inédit du côté de Valpuiseau, avec tout ce qu'il faut de montée, descente, racines humides et dévers. Le premier ravitaillement est bien achalandé, l'accueil sympathique. Quelques photos plus tard, nous nous préparons à repartir. 






Pas le temps d'attendre ma dulcinée pour un petit bisou d'encouragement, Fred, Thierry et les Bretons sont déjà repartis. Philippe est décidément bien en forme grace à son secret de dopage Breizh made -> le Red Bull Chouchen. Entre Jean-Marc, la star des magazines, Thierry force tranquille, Duracel dont les piles au chouchen ne s'arrêtent jamaiset Fred tombé dans le pot belge tout petit, il vaut mieux serrer les dents, à droite sur la cassette bien sûr ! Du côté de Villeneuve sur Auvers, un peu de répis, une voiture encombre le chemin. Que fait il ici ? GPS réglé sur "chemin le plus court" ? 50m plus loin encore une autre, puis une troisième, une quatrième ... C'est un vrai embouteillage. Des jeunes en mal de sensation cherchent leur spot de paint ball. Les vélos sont obligés de passer dans les bois pour réussir à passer cet étrange bouchon. Au niveau d'Orveau Philippe nous lâche pour poursuivre sur la fin du 40km. Nous nous retrouvons à 4, puis à 3, Fred est tombé dedans tout petit, je vous dis ! On le voit plusieurs centaines de mètre devant nous sans pouvoir parvenir à le rattraper. Celà lui laisse le temps de nous prendre en photo à l'arrivée du second ravito. Hé bien sûr, c'est la star des magazines qui se retrouve au premier plan ! Jugez plutôt :
Renseignement pris au ravito, il nous reste 16km à parcourir. Peu de monde sur le 60km apparemment. La pluie en aura rebuté plus d'un. Mes trois compères attaquent la côte qui suit plein d'entrain, je reste seul à l'arrière, si je veux finir, il vaut mieux garder un chouïa de forces. Arrivé dans la plaine de Cerny, je vois Jean Marc et Thierry et je leur fait coucou. Ils croient à un incident pour moi et s'arrêtent. Non non, je vais bien, je voulais juste vous faire un petit coucou ! Ils me relarguent de suite, impossible de tenir le rythme dans la dernière côte sérieuse du parcours. Je retrouve un peu d'énergie dans la plaine d'Itteville mais pas suffisamment pour revenir sur eux. Nous nous retrouvons donc au Saussay. Les autres sont déjà arrivés et repartis. Une dernière collation, , petites photos et nous nous dispersons pour rejoindre nos pénates. Arrivé à la maison voici le bilan de la matinée 67km - 18,3 km/h de moyenne et 700m de dénivelé et un temps plutôt clément pour nous accompagner. 



A dimanche prochain pour de nouvelles aventures Tarla
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