Nous nous retrouvons à 25 sur le parking de l'église.
Je prends une petite photo du nouveau vélo de FredH. Un magnifique Scalpel de chez Cocodale. Le moins que l'on puisse dire c'est que ça fait envie ...
Mais 9H00 a déjà sonné, il est temps de partir. Pas avant d'avoir pris la traditionnelle photo de groupe.
Juste après tout ce monde là se sépare en 2 groupes. Ce matin, je fais équipage sur le tandem avec Patrick. 8 autres personnes composent notre groupe : les 3 Fred, André, Stéphane, Jean-Marc, Jean-Maurice, Franck dit "la poisse".
Nous prenons en direction du chemin du grillage. Il y a plusieurs semaines que je n'ai pas piloté le tandem avec un adulte derrière. Les premiers hectomètres manquent un peu d'anticipation dans le pilotage. D'autant plus qu'il y a un peu plus de 160kg de viande sur le tandem ce matin ! Hé oui, Patrick est grand, j'ai moins d'excuses
. Au bout d'un moment les bons réflexes finissent par revenir et la trajectoire est plus fluide ...Nous passons près du cul d'enfer que nous évitons, le terrain est encore trop humide en ce début de matinée pour s'y risquer. D'autant plus que le coups de fusils et les clochettes des chiens n'incitent pas à s'y rendre. Nous faisons donc le tour du camping pour redescendre. Un peu plus loin en arrivant sur la route entre Baulne et Mondeville, première crevaison de Franck. Premier arrêt imposé. Tiens, j'avais oublié de démarrer le compteur ...
10/15mn plus tard, nous voilà repartis vers Retolut. Nous finissons la côte à pieds, trop gras, le pneu arrière patine, impossible de monter sur le vélo.
Dans la plaine vers Retolut, nous voilà de nouveau plantés dans les traces boueuses laissées par un tracteur.
Cela ne nous empêche pas de rejoindre Retolut, puis Les Roches. Petite descente sur Videlles, bien vite suivie d'une remontée où nous calons à 2m de la fin. Seul Jean-Marc arrive à passer sur le vélo. Depuis la Trans Volcanique, il tient une caisse d'enfer !
A peine remontés nous voilà partis dans le sens de la descente. Sympa Videlles pour ça, pas difficile de culer 500m de dénivelé en moins de 10km.
Et que fait on quand on arrive à l'Abattoir ? Hé bien on remonte. Pensant reprendre à l'envers de la Ballancourtoise, je prends en fait une montée assez sympathique que je n'avais encore jamais prise.
Nous nous accordons une pause goûter après cette première succession de bosses. Puis nous longeons la carrière à flan de falaise. La roue avant du TTT passe bien près du bord ... Plus de peur que de mal. A la sortie de la carrière nous continuons le long du grillage, puis le long du barbelé. Nouvelle descente, suivie d'un montée très raide pour rejoindre la carrière de grès. La pente conjuguée au tapis de mousse et de feuille nous tétanise les cuisses. Mais nous ne jetterons l'éponge qu'à 20m du sommet ! Ca semble difficile aussi pour les solos ...
Juste après la carrière de grès, dont je ne me lasse décidément pas, petite descente tout de suite enchaînée par une nouvelle montée infernale. A force, ça brûle de partout, mais pas question de mettre pieds à terre, alors que Franck vient de passer ça comme si ce n'était qu'un vugaire faux plat, nous finissons proche de l'explosion. A ce train là, il va falloir calmer le jeu, où nous ne rentrerons pas ! Reste que derrière une petite partie du groupe commence à souffrir autant que nous ...
Dès lors que le groupe est reconstitué, nous voilà partis vers la Vanne. Pour remonter vers la Padôle, nous évitons la montée sur la Vanne en prenant à gauche, ça reste une côte, mais ça se monte quand même mieux.
Petite séance d'équilibrisme sur les rochers glissants du single sur le GR. De temps en temps le guidon, voire le TTT tout entier va visiter les broussailles, merci l'inertie est notre amie en la circonstance ...
Dans la descente au dessus des Challois Franck nous double comme une balle. Tout à coup en plain virage, il s'arrête net. Heureusement que les freins du TTT sont bons, car sinon, il se faisait tamponner par 180kg lancés à pleine vitesse. Il aurait à cette occasion sûrement fait le plein d'énergie ! (En vertu de la loi qui dit que la masse multipliée par la célérité au carré ...). Le temps pour nous de nous remettre de cette émotion et il faut faire demi tour pour retrouver Franck, qui avait en fait crevé pour la deuxième fois. Et comme on dit, jamais deux sans trois ! 200m après être repartis, c'est au tour de l'autre roue d'être crevée. Crevaison lente apparemment. Juste un petit regonflage et c'est repartit. Pas pour très longtemps puisqu'arrivés à Beauvais, Franck n'est encore plus derrière nous. Nous le retrouvons au milieu du village, roue arrière démontée. C'était vraiment la poisse pour lui aujourd'hui. Midi est déjà passé et à peine 2h00 à rouler. Nous prenons au plus court et rentrons par Malvoisine. Juste le temps de faire un petit détour sur le Mont pour montrer à mes amis, un nouveau petit passage (à défricher, hé oui "no pain, no gain") pour la Ballancourtoise. Un autre fois, je vous fais atterrir aux Roches du père la Musique, c'est promis.
Nous arrivons enfin à Ballancourt à 12H30. 35km au compteur 13.5km/h de moyenne, pas fameux, mais pour un mercredi, nous n'allons pas bouder notre plaisir, le beau temps était au moins de la partie !
A dimanche à Milly.
Tarla
2° crevaison déjà pour Franck. Et ce n'est pas fini !
