VTT Ballancourt - Si tu freines t'es un lâche

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S22-Dimanche 11 juin (9-Archives 2006)

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 FRANCIS

 

But avoué de cette sortie matinale (RdV était donné pour 08h00) : reconnaître le parcours 55 km de la "Verte Ballancourtoise" en entier et dans le bon sens. Cette tâche ardue n'a pas découragé seize VTTistes insomniaques. Je citerai pèle-mêle Norbert, Kévin, Olivier B., la série des Jean quelque chose (Christophe, François, Luc et Maurice !), Dominique, Christian et Olivier, Christophe, Philippe, Franck, et votre serviteur. Que les deux que j'oublie m'excusent mais mes cases mémoire étaient toutes pleines !
Le temps de se raconter les dernières nouvelles (Alors, Robert est à nouveau président ? Et JF, toujours trésorier ? Nous allons donc perdre deux euros cette année encore sur le budget !) et la troupe se met en branle à 08h15 (pour 08h00, c'est pas mal car comme le dit le proverbe chinois : "Plus il y a de fous, moins il y a de riz" !).
Temps magnifique, beau et chaud (= contrepèterie belge !), terrain sec et roulant.
Direction le Mont et arrivés au passage à niveau de la voie de chemin de fer du Petit Saussay, qui voyons-nous ? Notre ami Thierry, qui à pris... le train en marche et a ainsi constitué le dix-septième larron de cette escapade ! Heureusement pour lui, aujourd'hui la rando était payée par le club !
La première partie du parcours se déroule bien (cela est suspect, et je vous rappelle qu'un suspect n'est pas un lèche-cul !), les passages en sous-bois sont magnifiques et rafraîchissants.
Mais arrivés au niveau d'Orgemont, au lieu dit la Petite Montagne, après avoir traversé la route, JF est déjà crevé ; premier arrêt (plutôt long) pour le laisser souffler... dans sa chambre à air puisque vous aviez compris qu'il ne pouvait s'agir de l'athlète mais de sa machine !
Ensuite, dans la descente vers Boissy-le-Cutté au lieu dit le Chemin Creux, Olivier B. se fait quasiment décapiter par une liane, chute lourdement et Christophe qui le suivait comme son ombre participe au mouvement. Bilan : de belles éraflures et une roue avant voilée pour Olivier (roue neuve de la sortie précédente du lundi de Pentecôte !).
A l'emplacement du premier ravitaillement, au nord de Boissy (lieu dit les Rangées), on n'aperçoit plus Christian. En costauds, Olivier son copain, Franck, et JC partent le quérir dans les bois ; sa transmission lui avait joué des tours et il avait donc été retardé.
De retour, c'est alors que JC s'aperçoit d'un problème à sa chaîne : nouvel arrêt mécanique.
Après un repos forcé qui alourdit les jambes, nous attaquons la montée sur le plateau au sud de Boissy avec le fameux "sentier à piste unique" vraiment... unique en son genre. Les dix-sept participants ont été convaincus (ce qui doit faire quarante fesses !) qu'un débroussaillage rigoureux s'imposait et quelques troncs encombrants ont même été déplacés.
Après la carrière du Trou aux Loups, Dominique crève à son tour, change sa chambre, mais la pince en la remettant en place et l'éclate en regonflant ; surprenant "coup de fusil" qui a réveillé ceux qui faisaient la sieste en attendant de repartir !
Vous l'avez deviné : le soleil poursuivait son inexorable course et nous avions déjà passé trop de temps à côté de nos montures. Aussi, lorsque le groupe atteignit la route qui mène à Boissy après avoir quitté le GR 1, il se scinda en deux et une petite unité (trois ou quatre) de "qui avaient un RdV à midi" ont écourté leur sortie.
Au redémarrage, Kévin se met à saigner du nez ; n'ayant pas de fer rouge pour cautériser, la méthode du point de compression est appliquée et nous attendons que l'hémorragie cesse.
A l'ouest de Boissy, trois "fend la bise" qui s'étaient échappés n'ont pas bifurqué vers la Carrière des Brétines au lieu dit la Malvallée ; ainsi, en rejoignant le GR 11 à l'est de Villeneuve-sur-Auvers, nous n'étions plus que neuf !
C'est ce moment qu'Olivier B. choisit pour embarquer une branche avec son dérailleur qui n'apprécie guère et se venge sur la patte de cadre ; un arrêt mécanique conséquent de plus mais Olivier, prévoyant comme un écureuil, avait une patte de rechange et bien que le dérailleur ait souffert, il a pu continuer la rando.
A ce stade, arrivés à la Grange des Bois, nous évitons la boucle vers Auvers-St-Georges et Janville-sur-Juine (cela devient une habitude !) et rentrons par le "retour du 35 km" que nous réduisons à son expression la plus directe vers Ballancourt et son église !
Partis à 08h15, rentrés à 12h15, nous n'avons roulé que 2h50 ! Vous avez fait le calcul : 1h10 d'arrêts mais néanmoins 46 km au compteur, 728 m de dénivelée.
Finalement, pour faire les 55 km, il ne manquait que 9 km ; sans nous vanter, en 1h10 cela était largement faisable mais encore une fois, les dieux du "deux roues à gros crampons" en avaient décidé autrement !
Il y a un moment que je n'avais pas écrit, mais là, vous aurez de quoi lire !
 
Enfin, je tiens à ajouter une touche d'émotion à ce discours en apprenant le décès de Raymond DEVOS, mon maître à penser, roi du jeu des mots et des situations paradoxales. La langue française si riche et belle vient de perdre l'un de ses plus médiatiques ambassadeurs. C'était de plus un vrai clown, au sens noble du terme. Salut l'artiste !
 
Francis

 

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