Ce matin nous étions une bonne vingtaine à nous être réveillés à l'heure « d'hiver » et si on dénombre quelques absents de marque, vacances scolaires, long week-end, stages de langues et blessures en tous genres obligent, on compte quelques revenants et bon nombre de nouveaux. Il parait même que certains seraient spécialement venus pour se plaindre de la Ballancourtoise... bienvenue au « club » : l'essayer c'est l'adopter.
Justement pas de Tarla, je me colle donc à la traditionnelle photo de groupe. A peine le temps de la doubler que notre président bien-aimé nous lance de sa voix la plus douce : « Bon, les Fred vous prenez le groupe des Costauds qu'on y voit plus clair...». Je propose donc d'aller faire un dernier tour du coté de Lardy et Cheptainville avant que ça ne devienne trop collant par là. C'est rapidement que nous prenons la direction du grillage. Nous sommes 9 : Fred Euvrad, les 2 Loïc, un copain cascadeur de Loïc II, 2 nouveaux, 2 jeunes et votre serviteur (je n'ai jamais été bon pour retenir les nouveaux prénoms mais là il y'en avait vraiment trop en une seule fois,... qu'ils me pardonnent). Départ par le grillage, single des chasseurs, Cul d'Enfer, single de Fred, que du bon ! De retour sur le chemin principal Fred propose de passer La Justice par le haut plutôt que par la voie classique : résultat un single de 1ère classe de plus au tableau. On ne l'aurait déjà pas emprunté lors d'une Ballancourtoise, il y a 2-3 ans ? Mais oui bien sûr ! La sortie s'annonce plus que prometteuse. Direction la Ferté, dans la côte avant d'attraper le GR je me retrouve à l'arrière du groupe, ça commence à devenir une habitude, il faut dire qu'apparemment personne n'est là pour faire du tourisme. Même dans les nouveaux ou les jeunes personne ne semble s'être trompé de groupe: je sens que ça va encore rouler fort. Une fois sur le GR, c'est sympa, c'est technique et ça passe bien. Tellement bien que lorsque tout le monde renonce devant la série de marches initiant la descente sur la Ferté, je ne peux résister à la tentation. C'est quand même avec beaucoup de prudence que je les aborde, non sans avoir été mis en garde par mes camarades de jeux « fais gaffe les rondins sont quand même glissants ». Et effectivement, le premier passe mais dès le deuxième, la roue avant se dérobe. C'est à ce moment que me rappelle que si Freddy n'est pas de la sortie aujourd'hui, c'est qu'il a tenté jeudi dernier un passage de marche « impossible » qui s'est soldé par une clavicule cassée. Je décide donc d'arrêter là les frais, ne voulant pas pousser trop loin l'analogie avec mon homonyme. Traversée de la Ferté, puis Loïc II propose de remonter sur l'aérodrome par un chemin que nous avions pris ensemble cet été. Une nouvelle je me retrouve en queue de peloton, va falloir que je m'y fasse. Une fois au sommet, après une petite séance de striptease, on contourne la carrière de l'Ardennais avant de rejoindre une nouvelle fois le GR pour traverser le plateau. Là c'est le pire des scénarios, les quelques pluies des jours précédents ont transformé la terre en une glaise amoureuse, qui en quelques centaines de mètres change nos fiers destriers en immondes tas de boue. Les commentaires fusent et c'est sûr maintenant : c'est la dernière fois avant le retour des beaux jours, que nous irons traîner nos crampons dans ces coins là ! La descente caillouteuse par la Vallée Gommier est par contre bien sèche et rapide, du genre table vibrante, idéale pour décoller toute cette m... Remontée sur le plateau par les bois, plus question d'aller s'engluer dans les chemins agricoles. Ca tombe bien, c'est l'occasion de prendre deux trois singles du genre pif paf et la descente sur Janville est du genre « grosse marrade ». On traverse le bourg à toute allure, trop vite sans doute pour cet automobiliste qui a dû avoir la frayeur de sa vie en voyant une horde de VTTistes occupant toute la chaussée (en témoigne la seule photos prise pendant la sortie). On a bien failli lui laisser quelques traces de pneu sur le capot à celui là, mais finalement plus de peur que mal.
Belle grimpette pour passer de l'autre coté de Lardy, nouveaux singles, ça en devient presque lassant. Petite montée « au train » pour rejoindre les bois de Cheptainville et la fameuse descente le long du mur d'enceinte de Renault Lardy avec son non moins fameux saut. Le genre qui laisse de bons souvenirs ! Sauf si comme ce confrère malheureux rencontré en bas de la dite descente, on se retrouve avec un spad façon vélo pliant ! Que dire du retour : c'est plus roulant et les gros braquets sont de sortie. Pour éviter d'aller une nouvelle fois s'embourber Loïc nous fait même prendre quelques bouts de bitume. Heureusement pour moi, que comme à mon habitude c'est sur la fin de la sortie que je me sens le mieux, ça trace et ça relaie même comme des routiers. 30-35 Km/h sur le plat : ça aurait rappelé des souvenir à certains, n'est ce pas Tarla ? A Vert-le-Petit, je décide de laisser mes compagnons de route prendre la direction de Ballancourt, tandis que moi je rentre directement sur Courcouronnes, j'ai encore une bonne dizaine de bornes à faire avant de pouvoir goûter à ma sieste dominicale bien méritée. Bilan en chiffres d'une très belle sortie, concoctée par Fred, Loïc II et votre narrateur : + de 45 Km et 650 m D+ à 14,4 Km/h de moyenne. On n'a pas chaumé en l'absence des gros bras. A dimanche prochain. FredH
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