VTT Ballancourt - Si tu freines t'es un lâche

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S38-Dimanche 17 septembre 2006 (9-Archives 2006)

Rigaud Jean-Francois.gif

 Beaucoup de monde ce matin devant l'église. Quelques nouveaux sont là prêts à arpenter les chemins dans la bonne humeur.

Robert et Christophe se répartissent les jeunes et nous formons un groupe de 14 vététistes plus ou moins chevronnés. Il y a avec nous Antony, Jean-François, Jean-Maurice, Francis, Jean-Marc, Manu, Eric, Norbert, Stéphane, Kevin, Laurent de Corbeil ... Que les autres m'excusent, j'ai une très mauvaise mémoire des noms cry !

N'ayant pas parcouru la forêt des Grands Avaux depuis plus de 6 mois maintenant, je guide le groupe en direction du soleil levant. Nous prenons donc en direction du Fond du Temple (grillage) pour nous échauffer, puis nous remontons vers le GR11 ou nous croisons, Christophe, Alice, Alain et les quelques jeunes qui les accompagnent. Petits serpentins en single track à flan de coline, traversée de la carrière, puis direction l'hôpital Clémenceau.

 Jusqu'ici tout va bien, tout le monde suit plus ou moins tranquillement. Jean-Maurice accélère sur le sentier de la vanne histoire de voir si tout le monde est bien chaud. Ca y est nous voilà aux Grands Avaux. Je commence à m'amuser et je fais découvrir quelques raidillons sympatiques qu'il vaut mieux aborder avec un peu d'élan sinon on repart en marche arrière (n'est ce pas Jean-François ?). Au dessus de la vallée de Chenevière, je tourne à gauche en m'enfonçant dans les bois. Jean-Maurice qui suivait à quelques mètres derrière ne nous voit pas et file tout droit en suivant la vanne.

Nous nous en aperçevons non loin de la Tour du Buisson et faisons demi tour pour aller les rejoindre. Mais ils sont déjà loin. Eric me prête son téléphone, nous appelons Manu et tombons sur madame, Jean-Maurice, c'est le répondeur, Stéphane, c'est aussi le répondeur (il a pris son téléphone mais il est éteint au fond du sac). Le temps de les appeler et les voilà qui reviennent, ils viennent de se monter la bosse de la Marchande et son tout rouges (sauf Jean-Maurice qui n'a pas vu de côte !).

Nous repartons donc vers Beauvais puis vers le télégraphe. Dans la montée le maillon faible de la chaîne de Jean-Marc, décide de sortir du jeu. Pour les nouveaux qui n'ont pas encore de dérive chaîne, je les incite à en acquérir un, ça n'arrive malheureusement pas qu'aux autres.

 

Quelqu'un m'ayant demandé (Stéphane ou Eric ?) où se trouvait le restaurant La Chaumière, je décide de prendre un petit sentier pour l'observer depuis le toit. Arrivé près du télégraphe, il manque la moitiée du groupe. Que se passe t'il, j'avais pourtant pris soin d'attendre tout le monde en bas pour m'assurer de n'oublier personne. Après quelques minutes d'attente, nous redescendons vers le restaurant persuadés que quelques petits malins, connaissant un échapatoire au raidillon, se sont rendus directement au restaurant. Il n'y a malheureusement personne. Nous rebroussons donc chemin et guidés par des cris je croise Jean-François qui me dit qu'Eric est tombé et qu'ils ont appelé les pompiers. Un peu plus loin en effet, je trouve Eric tout blanc, allongé sur le rocher qui l'a fait tomber.

Antony essaie de guider les pompiers mais ils ne voient pas le fameux restaurant la chaumière que nous nous leur indiquons. Je prends donc le GPS d'Eric pour donner la position exacte. Et là en quelques secondes le pompier au bout du fil nous situe et nous envoie une équipe. Merci la technologie.

Le pauvre Eric a glissé sur une dale rocheuse que nous avions recouvert de sable fin avec nos roues, il a basculé et son sternum est venu percuter la tête de sa potence. Le choc a du être assez violent puisque son GPS était partit au loin et la durit de son frein avant a été arrachée. Il a réussi à se relever, sortir son vélo du trou dans lequel il était tombé, mais c'est à cet instant qu'il s'est senti mal et s'est allongé par terre. Nous l'avons recouvert de nos maillots pour qu'il ne prenne pas trop froid, mais le dos contre le rocher nos maillots n'étaient pas d'un grand réconfort pour lui. Heureusement les pompiers sont arrivés assez vite et ont pu le mettre sur une civière après lui avoir fait un premiers examen. Nous avons découvert qu'il avait un gros hématôme et la vis de la potence gravée sur le torse.

Après le départ des pompiers nous avons pris au plus court pour rentrer sur Ballancourt. Merci au père d'Antony qui est venu avec sa voiture pour récupérer le vélo d'Eric.

Nous espérons qu'Eric s'en tirera avec simplement un gros hématome et une grosse frayeur. Nous lui souhaitons tous un prompt rétablissement.

Tarla

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