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Temps froid et embrumé ce matin. Les premiers frimas de l'automne sont arrivés. Fini le cuissard court et maillot idoine, sauf pour quelques courrageux, ou débutants, ou surpris peut être par l'arrivée du froid. Mais tout cela ne nous empêche pas d'être une fois de plus nombreux présents devant l'église, prêts à affronter cette froidure matinale dans la bonne humeur. De nouveaux visages sont présents aujourd'hui. Nous leur souhaitons la bienvenue et j'espère qu'il trouverons dans notre association une ambiance qui leur donnera envie de continuer à rouler avec nous. Nous formons les groupes (les tranquilles, les jeunes, les intermédiaires et les plus aguerris). Je propose d'aller au sud, du côté de Boutigny, pour voir si le fond de l'air y serait plus tiède. Sont présents Fred le nouveau du jour, Christophe, Stéphane, Kevin, Norbert, Philippe, Jean-François, Francis, Olivier & Olivier, Jean-Luc, Thierry et votre narrateur. Nous attaquons donc le Mont où un tracé de cyclo cross avait été entièrement balayé sur toute sa longueur pour le débarrasser des feuilles mortes. Impressionant ! Juste avant de couper la N191, nous doublons le groupe des tranquilles, Lucile à crevé et répare. Un peu plus loin avant Mondeville nous rattrapons le groupe des intermédiaire et doublons Alice dont le petit plateau refuse de passer. Si quelqu'un pouvait dire à son mari, qu'il change la pièce de plastique sous le boitier de pédalier qui fait étaux sur le cable, ça lui rendrait un grand service ! Nous filons ensuite en direction de La Padôle. Peu après, le pneu arrière de Kevin est à plat. Sans doute motivées par la volonté de se réchauffer, les mauvaises langues se lâchent et font remarquer que cela devient régulier pour Kevin. Norbert s'affaire autour du vélo de son fils et la roue finit par retrouver sa place. Fred remarque qu'il ne faut pas trop s'exposer à la critique, sous peine de voir la bande en profiter ! Heureusement tout cela reste bon enfant et du domaine du deuxième degré. Nous repartons ensuite en direction de Videlles et c'est au tour du vélo de Christophe de vouloir se "dé-chaîner". Heureusement Olivier sort de sa trousse à outil une attache rapide et un petit ustensile qui sert à maintenir la chaine en tension pendant qu'on joue du dérive chaine. Il s'agit tout simplement d'un petit morceau de fil électrique d'une dizaine de centimètres, recourbé à ses deux extrémités pour faire un crochet (du 1,5 au dessous cela n'est pas assez rigide, au dessus cela ne rentre pas dans les maillons. J'allais oublier, de couleur rouge pour être plus facile à retrouver quand il tombe, car comme le dit si bien Francis, il perd ses verts). C'est une petite bricole à pas cher et qui peut éviter bien des énervements au moment de ressolidariser les maillons entre eux. Nous gagnons ensuite la ferme de Launay puis les Bois de Malabry et arrivons enfin à proximité de Boutigny. Je fais découvrir à la petite troupe un petit raidillon de derrière les fagots, avec 3 paliers successifs. On croit qu'il est terminé et puis ça repart pour un tour. Arrivé en haut personne ne se plaint plus du froid ! Peut être qu'il faisait vraiment meilleur au sud tout compte fait ! Un peu plus loin, j'en doute car mes lunettes se sont à nouveau recouvertes d'une pellicule de gouttes d'eau, si bien que je n'y vois pas à plus de 3m, en les retirant, j'y vois plus loin, mais flou ! J'aurai dû mettre les lentilles ! Nous rejoignons ensuite Marchais. Je me fais doubler juste avant la descente, Olivier (l'autre, faut suivre un peu !) a des fourmis dans les jambes, il attaque plein gaz. Alors que nous venons de louper les deux premiers chemins qui devaient nous remonter vers le plateau, je donne de la voix pour prendre le troisième, Olivier se retourne et ne voit pas un gros caillou devant lui. Il nous gratifie d'un soleil et se fait mal à la cuisse. Mais heureusement plus de peur que de mal et nous pouvons reprendre notre progression. Nous descendons dans la vallée Saint Jacques et je signale qu'il ne va pas falloir louper le petit chemin à droite à mi-descente. Cette affirmation me vaut la réflexion de francis qui remarque fort justement que pour pouvoir juger de la notion de "moitiée" de la descente, il faudrait descendre jusqu'en bas ! Quand je disais qu'il ne fallait pas porter le flanc à la critique. C'est juste, la prochaine fois, je donnerai la latitude et longitude, ce sera plus précis ! En bas de la petite decente technique qui suit, je suis surpris de voir Kevin arriver loin derrière et à pied. Les freins ne répondent plus. Encore un peu de bricole en perspective. Heureusement pour lui, la fin du parcours ne comporte plus de difficulté. Enfin en descente sévère, car les organismes d'une partie d'entre nous commencent à trouver les côtes un peu longues ! La fin du parcours se passe tranquillement, le groupe se délite à Boigny car il commence à se faire tard et certains décident de rentrer par la route tandis qu'une partie d'entre nous passent par les étangs. Au final 47Km et 700m de dénivelé positif. A samedi pour la rando de Morangis (cf le calendrier) Tarla
Philippe au pied d'un single technique, Fred, Olivier dans le style supermotard, Stéphane, Francis qui vient d'improviser un nouveau sentier au travers des broussailles, Norbert suivi de Christophe, 10, 11, 12, tiens il en manque un ... Ha le voilà, Kevin Jaiplusdefreins qui pour ne plus avoir à freiner et passer pour un lâche décide de descendre à pied. |