Beau temps automnal ce matin. Nous nous retrouvons une fois n'est pas coutume devant notre ravissante église de Ballancourt.
Une bonne trentaine de personnes sont rassemblées. Pas de photo de groupe aujourd'hui, j'ai bien pris l'appareil mais j'ai oublié de recharger les piles.
Je prends la direction du groupe des intermédiaires, je n'ai pas envie d'aller me frotter aux costauds. J'ai encore dans les jambes les toxines de la Montargoise de la veille et une petite nuit à mon actif. D'autant plus que toutes les "pointures" sont présentes : Christophe et son beau cadre tout neuf, Jean-Maurice et son canoé (rapport à son bon vieux, mais alors très vieux, casque en forme d'embarcation), Kevin et son vélo qui n'est pas encore assez lourd à mon avis (Norbert, un peu de plomb dans les tubes, tu y a pensé ?), Franck qui est sorti vendredi et qui n'avait pas la pêche -> 36Km, 22 de moyenne. Qu'est ce que ça aurait été avec la pêche ? Ca va embrayer sévère ce matin chez les costaux. Flash, un petit compte rendu, ça te dit ?
Le groupe est composé de 9 personnes. Fred qui n'a pas roulé depuis 15 jours et veut reprendre tranquile (Sabine est restée au lit. Attention ce sera encore plus dur de reprendre avec une semaine de plus d'arrêt !), Rodolphe, André, Patrick, Aurélien, Claude dit Pépé, Christophe blablablablabla..., Alice dit Mémé et Tarla guide en tous genres.
Nous partons par le Fond du Temple (le grillage), pour nous chauffer plus tranquilement qu'en attaquant le GR11 direct. Malgré tout, l'acide lactique arrive vite dans les molets et les cuisses. Il va falloir tourner les jambes une bonne dizaines de Km pour éliminer ça. L'échauffement se poursuit par la descente du Cul d'Enfer. J'explique rapidement la technique à adopter dans une telle descente et je lâche les fauves. Ainsi préparés, au moins psychologiquement, la descente se passe bien pour tout le monde ou presque ... Christophe n'aime pas les descentes 
qu'on se le dise. Il a vu plein de virages alors que le reste du groupe n'a rien remarqué 
.
Nous remontons ensuite vers Mondeville par un petit raidillon sympatique puis direction La Padôle. Alice met la grosse plaque et attaque à la sortie de Mondeville, je suis tenté de tourner dans la prairie et lui dire que c'était à droite. Mais la route c'est pas mal non plus après tout (et puis je n'ai pas envie d'avoir le potin à la maison 
). J'attaque à mon tour et je me souviens vite que j'ai fait 55 bornes la veille, le 32 suffira, il faut savoir raison garder.
Nous rejoignons ensuite les bois de La Louvetière en empruntant un petit sentier en bord de grillage que je n'avais pas pris depuis longtemps. Nous passons devant L'Abattoir et sa "petite" maison aux volets bleus et au jardin impeccable (il faut que je pense à jouer au Loto !). Nous traversons ensuite Videlles et montons le Mont Calvart par le chemin des Lavandières. Si elles faisaient ça à pied avec le linge dans les bras, chapeau bas mesdames !
Petite pause casse croute sur le plateau, l'occasion de dire deux trois bétises , et c'est reparti avant de prendre froid.
Nous descendons ensuite Valfairolle, petite remontée à droite que je ne connaissais pas pour faire le tour de Beaurepaire (cela me donne des idées pour la Ballancourtoise 2007). Nous arrivons en haut et là il en manque un. A l'absence de blablas, nous nous aperçevons vite qu'il s'agit de Christophe. Que se passe t'il ? Aurait il laissé tomber sa langue dans les herbes, il la cherche ? Et non, ce n'est pas pour cette fois ci ! Un groupe de VTTistes qui empruntent le même sentier nous renseigne, il est tombé et rencontre des problèmes de dérailleur. Claude et moi rebroussons donc chemin pour aller voir de plus près (et dire qu'il va falloir remonter). Arrivés sur place tout semble fonctionner normalement, il repart et la chaîne se met à sauter. Le dérailleur est en fait tout déréglé, la chaîne s'en va entre la cassette et les rayons. Je règle tout ça sommairement et c'est reparti. Il faudra cependant revoir ça de plus près samedi prochain avant la prochaine sortie. Du coup pour aujourd'hui, Christophe n'aime plus les montées non plus.
Le reste de la sortie se fait sans trop d'encombres. Nous traversons les bois de Montmoyen, puis retour dans la vallée de Videlles, nous longeons un bon moment l'Aqueduc de la Vanne et emprentons la montée technique des Réages Tortus. Dans cette montée le groupe croise une biche poursuivie par les chasseurs. Celle-ci se sera au moins tirée d'affaire un moment puisque les chasseurs semblent prendre une direction inverse. En haut de cette montée, je regrette de ne pas avoir mon appareil photo car l'arrivée d'un chien minuscule pour la chasse au gros gibier et au collier orange nous ramène avec Alice, au souvenir de nos vacances. Mais je ne vous embête pas avec ça, il s'agit d'une sombre histoire de loutre à collier qu'il serait un peu compliquée de développer ici !
Nous reprenons ensuite la direction de La Padôle et descendons vers Beauvais et l'Aqueduc par le toboggan de sable qui est très sympa à descendre en ce moment grace aux pluies qui ont damé légèrement le sable. La petite (mais raide) montée qui suit sur la vanne est déjà moins appréciée d'une partie d'entre nous. Les organismes commencent à fatiguer et il est temps de rentrer.
Dans le long bout droit qui suit sur la Vanne, il y a une compression dans le bas d'une petite descente. Claude me dit apprécier ce passage. Je lui rappelle que si tu freines tu es un lâche à cet endroit, mais il vaut mieux anticiper ce passage un peu car les contraintes sur le vélo peuvent être assez sévères et je me souviens que l'un d'entre nous avit brisé son guidon à Mach 2 en passant un peu trop vite...
D'ailleurs je viens de justesse d'éviter d'envoyer Fred au tapis juste après la compression. Je voulais passer à "l'injection" pour profiter de l'élan de la descente alors qu'il est en train de sélectionner la bonne vitesse pour négocier la côte qui suit. Nos épaules et nos guidons frottent, mais ça passe. Excuses moi Fred.
Le groupe prend ensuite la direction de Noisement, c'est à ce moment que nous nous séparons, Claude n'en a pas encore eux assez ! Je l'accompagne avec Alice, Fred et Aurélien tandis que le reste de la troupe rentre directement par Malvoisine.
Nous redescendons donc sur L'Aqueduc et traversons la plaine avec un petit vent de face bien sympatique. Claude attaque la montée et tellement bien lancé en oublie de tourner au petit single track. Alerté par notre discrétion légendaire, il nous retrouve au bruit ! Nous négocions en roue libre la descente vers le stade et s'en est fini pour aujourd'hui.
@ jeudi pour la réunion mensuelle.
Tarla
Photos envoyées gentiment par Claude cette semaine :
