La Polaire, Dourdan, 10 décembre 2006.
Vous vous demandiez peut-être où j'étais passé. Rassurez-vous, je n'étais pas loin, juste une semaine bien chargée comme on aimerait qu'il y en ait moins !
Dimanche dernier je me pointe à Dourdan à 08h00 précises, m'inscris et attends jusqu'à 08h30 histoire de voir si des "rouge et noir" ne viendraient pas braver les frimas d'un automne vieillissant.
Et bien, que nenni ! Peau de zob !
Donc je me lance seul dans cette aventure, sans mes compagnons et néanmoins amis habituels.
Départ en ville histoire de ne pas trop se refroidir (il y avait sur place un très léger givre blanchâtre sur les toits : brrrr !).
Puis on attaque la campagne vers Sermaise où un petit raidillon qui ne payait pas de mine en a vu plus d'un mettre pied à terre (dont ma pomme !) car le substrat ressemblait à une sorte de pâte infâme qui se dérobait sous la roue arrière sous l'effet d'un couple impressionnant !
Petite ballade sur le plateau et descente sur St-Evroult ; là, je rejoins un ancien du club, passé chez PSL Bike. Un petit coucou, je le passe en traversant la voie ferrée et attaque une montée d'une longueur infinie qui se termine par un "mur" (voir la carte : 72 m en bas, 157 en haut).
Arrivé sur le plateau de la Butte de Ville Pierreuse, je ne vois plus le gars de PSL : je n'avais pas faibli dans la montée et une certaine satisfaction m'envahit alors.
Mais 2,5 km plus loin, dans la descente technique, car empierrée, des Grands Bois du Marais, j'entends le bruit d'un VTT sautillant qui finalement me passe ; c'était le PSL biker qui avait retrouvé sa fougue (et pourtant comme vous le savez, je suis un technicien hors pair de la descente !).
Puis c'est le ravitaillement, avec un bon approvisionnement et notamment une boisson chaude (du chocolat pour bibi).
Le gars de PSL ne traîne pas et repars très vite ; quant à moi, je m'octrois une bonne dizaine de minutes pour faire le plein de calories qui défilent à un rythme effréné dès lors qu'il faut lutter contre une fraîcheur humide et un terrain sponsorisé par les sociétés "Scotch" et "Super Glue" réunies !
La seconde partie est plus roulante, un peu comme je les aime surtout après avoir fait le plein et une montée en température suffisante.
Mais alors, quelle solitude ! Par moments, j'apercevais quelques participants que je rattrapais aisément, que je passais et... tout seul à nouveau.
Ce petit manège a bien duré une demi-heure, mais heureusement quelques petits coins étaient fort sympathiques (comme Rochefort-en -Yvelines par exemple).
Enfin, vers St-Arnoult, j'ai été rejoint par quelques cadors qui ne plaisantaient pas car même si le terrain m'était propice, je suis resté derrière et même au bout d'un moment je ne suis pas resté du tout !
Vers la fin, la descente sur Dourdan était chouette avec un bon terrain pour prendre des appuis et de bons virages pour se faire plaisir.
Bilan : 46 km, 2h44 sur le spad, 17 de moyenne et 630 m de dénivelée.
De la brume au départ mais à mi-parcours, du soleil et de magnifiques couleurs dans les sous-bois.
A dimanche.
Francis