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| Ce matin nous étions une bonne vingtaine devant l’église. Pas de Tarla, ni de JJ pour prendre la traditionnelle photo au départ… c’est donc moi qui m’y colle. Au moment de lancer le non moins traditionnel « poisson pourri » : éclats de rires généralisés ! Une Twingo au tuning très « fait main » déclenche l’hilarité de tous. Au moins ça fait une belle photo. Puis vient le moment de faire les groupes : Jean-François et Francis prennent les jeunes et s’éclipsent rapidement. Reste une bonne douzaine de personnes, lors que Christophe lance : « J’vous préviens aujourd’hui j’ai envie de ROULER ! » A ce moment tous ceux qui pensaient rouler avec lui (y compris moi…) sentent leur forces et leur courage les abandonner. Il faut dire que je me souviens encore fort bien d’une sortie il y a une quinzaine de jours, du côté de Lardy, pendant laquelle lui et Patrick m’avaient « cramé » en moins de temps qu’il faut pour le dire. A ce moment, je jure qu’on ne m’y reprendra plus à rouler seul avec un enragé de son espèce ! On décide donc de faire 2 groupes : Christophe et les autres… Pascal prend la tête des opérations : direction la ferme de la Malvoisine. Pas encore sorti de Ballancourt on rencontre Jean-Maurice qui s’était un peu loupé au démarrage et qui persuadé qu’on était déjà parti, s’apprêtait à rouler seul. A ce moment tout le monde se dit : ça y est Christophe s’est trouvé un camarade de jeu ! A la patte d’oie pour monter vers la butte Christophe prend sur la droite et j’emmanche derrière lui… non pas que j’avais la moindre intention de le suivre, mais ça faisait vraiment longtemps que je n’avais plus pris ce chemin et je me disais que je retrouverais le reste du groupe en haut… Effectivement arrivé au sommet, plus la moindre trace de Christophe. Les autres arrivent, on repart, et parvenu à Malvoisine, qui nous rattrape… ? Christophe ! Ben d’où qui sort celui-là ? A ce moment je commis l’irréparable… Jean-Maurice me convainc de suivre Christophe ! La suite de la matinée s’apparenta à l’histoire de « Christophe la Fusée » et « Jean-Maurice le Supersonique » traînant Fred le Boulet. « Désolé les gars, pour votre torticolis, si je croise le Père Noël je lui demanderai une paire de rétros pour chacun. » Petite partie technique dans les Grands Avaux, puis direction Soisy-sur-Ecole, Dannemois et retour par la vanne. Juste avant la montée vers les Challois, on retrouve le groupe des jeunes emmené par Francis et Jean-François qui chacun à leur tour ne peuvent s’empêcher de chambrer Christophe. « Arrêtez vous allez me le fâcher… ». Et à ceux qui me posent la question : « Comment ça va Fred ? » J’ai envie de raconter l’histoire du mec qui tombe du haut de l’Empire State Building, et qui en passant devant chaque étage, dit aux personnes qui s’inquiètent de son sort : « jusqu’à présent ça va… » mais pas le temps. Sinon à part ça, comme d’habitude à cette époque, on a rencontré beaucoup de chasseurs, la majorité très courtois. Certains finiraient même par attirer la sympathie à force de s’excuser de ne pas se retirer suffisamment vite du chemin pour nous laisser passer. On n’en demande pas tant… En tous cas rien à voir avec le véritable gros c… qui a cru bon de nous mettre en garde qu’on risquait notre vie : « une balle ça peut ricocher sur les cailloux ». Les amateurs, les vrais… ceux qui chassent la gallinette cendrée apprécieront. Finalement tout est bien qui finit bien. On se retrouve tous au stade pour le premier véritable lavage de la saison. Sain et sauf, un peu boueux, mais sans autre trou de balle que celui dont Mère Nature nous a tous pourvu depuis notre naissance. |
