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Pour fêter le dernier dimanche de l'hiver il pleut, il pleut, il pleut. Résultat nous ne sommes que 7 à nous retrouver pour rouler. Le plus mauvais score depuis des mois ! Je les cites étant donné le courrage dont ils ont fait preuve, c'est bien la moindre des choses : Christophe (dit la flèche jaune devant marron derrière), Jean-François (businessman président), André (dit "Je passerai ce passage technique quand ça sera sec"), Sylvain (j'ai du jeu dans la direction), Philippe (je ferme les yeux, de toutes façons j'ai pas de freins), Alice (le grand plateau passe pas, Ah le petit non plus !), Jeff (passons par là c'est plus drôle).
Peu être est ce la randonnée de Chevannes qui a attiré tous les autres (je me permets de douter un peu quand même) ?
Nous prenons donc en direction de nos chemins sabloneux favoris ou presque ! En effet Nous partons comme pour prendre le chemin du grillage mais juste à l'entrée, nous prenons le petit chemin à gauche qui nous monte directement entre les rochers. Pour une mise en jambes c'est assez efficace ! Arrivés en haut, je prends une petite photo étant donné que nous étions arrivés un peu à la bourre au rendez vous de 8h45(Bah, pas grand chose, 20mn).
Ce petit sentier est sympa, belle vue et tout et tout ... Mais je n'avais juste pas anticipé que par un temps pareil, les rochers ça glisse. Pire qu'une patinoire ... et il faut sauter deux rochers éloignés de plus d'un mètre. Avec les cales des chaussures automatiques c'est figures artistiques assurées. Après une chaîne de l'amitié pour faire passer les vélos un par un, puis les VTTistes, nous voilà enfin repartis.
Direction l'Hôpital de Champcueil puis la Vanne. Avant de rentrer dans les Avaux, plus de Sylvain ni de Philippe. Demi tour, Philippe joue aux shadocks et il pompait, il pompait ...
C'est reparti, c'est au tour d'Alice d'avoir un problème de chain suck (remontée de chaine qui vient bloquer le pédalage). Elle me donne son vélo et part avec le mien ! Bon OK j'ai compris, il ne me reste plus qu'à changer la transmission ! Heureusement, le mien est trop grand et je finis par le récupérer. Le vélo de Jean-François a attrapé la même maladie. Nous essayons donc de trouver une mare pour éliminer la boue accumulée dans la chaîne. Le traitement est efficace, les vitesses repassent à nouveau plus correctement. Par contre, nous ne renouvellerons pas l'opération. En effet sur la petite mare que nous avons trouvé, il y a comme un halo d'huile à la surface. Marée noire miniature ! Zut ce n'est pas très vert comme comportement ce que nous venons de faire ! La prochaine fois on fait couler l'embout du sakaflote sur la chaîne au dessus d'un caniveau.
Nous reprenons nos zig zags successifs dans les Avaux où nous croisons les participants de la randonnée de Chevannes qui sont encore plus crottés que nous. A chaque fois tel le mouton, ils en oublient le balisage et se mettent à nous suivre. Il faut les ramener dans le droit chemin ! Par contre, je ne peut m'empêcher de me poser cette question : mais comment ont ils fait pour décrocher l'autorisation de traverser les Grands Avaux ? Auraient ils quelques accointances avec l'ONF ?
Nous faisons quelques montées et descentes. Mais je ne sens pas la fougue habituelle dans les descente. Christophe a beau serrer les freins mais on dirait qu'il a mis de la graisse sur les disques. C'est en fait la boue qui créé cette pâte collante et visqueuse qui anéanti, les plaquettes, leur effet de friction sur les disques et tout espoir de s'arrêter ! Philippe lui ferme les yeux. Quitte à mourrir ! Quand à André, plus aucun obstacle ne lui fait peur, du moins, il nous promet de tout sauter quand ce sera sec !
Vers 11H nous avons déjà parcouru la distance impressionnante de 17 km. Il est grand temps de penser au retour. D'autant plus que l'étrillage à l'écurie s'avère incontournable aujourd'hui ! Nous filons donc en direction de la Pâdole, sans oublier d'embarquer quelques Chevannistes avec nous au passage ! Puis Mondeville et retour à l'écurie par Baulne. Petite attaque de Christophe dans la dernière montée, histoire de se finir et nous nous retrouvons au stade pour une scéance de lavage des montures et aussi des VTTistes. Hé oui, cela a un peu dégénéré entre Alice et Jean-François ! Jean-françois qui d'ailleurs ne remarque pas qu'au fur et à mesure qu'il lave son vélo, Christophe lui remet un peu de terre dès qu'il tourne la tête. Résultat, il n'en finit pas de nettoyer et renettoyer ! Christophe lui s'occupe des dessous de son vélo. Ben oui, les siens à chaque fois qu'il se retourne en profitent pour disparaître ! Comprend pas !
Au final nous aurons parcouru 28,5km, escaladé 400m de dénivelé, descendu tout autant et seront rentrés sales comme des charbonniers (ou comme le dit Christophe "les ravages de la gastro sont terribles cette année" !
A dimanche, pour une sortie sous les giboulées printanières.
Tarla