VTT Ballancourt - Si tu freines t'es un lâche

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S26-Dimanche 29 juin Francis (9-Archives 2008)

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Après un mois sans compte-rendu, Francis nous sauve la mise. Allez, une hola pour Francis !
Vous retrouverez toutes ses photos ici dans le diaporama réservé au raid des cadoles


RAID DES CADOLES Dimanche 29 juin 2008

Rendez-vous était donné sur le parking de l'ex-SHOPI afin de charger le matériel des dix protagonistes de cette belle sortie.
Et c'est pas peu dire car, réduction de frais oblige, nous n'avons pris que deux véhicules et il a fallu tout rentrer au chausse-pied !
Jean-Maurice, Julien, Eric, les deux Jean-François, Olivier B., Pascal, Emmanuel, Jean-Luc et votre narrateur s'installent néanmoins confortablement.
Voyage sympathique sur une autoroute quasi déserte (remarquable en cette période de grande transhumance !).
Guidé par le rutilant GPS d'Olivier, nous sommes arrivés à Essoyes vers 19 heures.
Auparavant, nous avons fait une courte pause dans l'unique café que nous avons rencontré après notre sortie de l'autoroute à Troyes.
J'écris unique parce que c'est le seul que notre route a croisé mais aussi parce que des estaminets de cette sorte, il n'y en a plus beaucoup.
Un comptoir, bien sûr, mais dans une salle maintenant trop grande, quelques consommateurs mais en nombre restreint à tel point que lorsque nous sommes arrivés, nous avons doublé la population de ce lieu de rencontres !
Ensuite, une grande "arrière-salle" doublée d'une troisième plus petite, vestiges d'un passé glorieux où les gens venaient dire du mal de leurs voisins autour d'un verre en espérant que ces "brèves de comptoir" parviennent à un maximum d'oreilles, et notamment à celles de ceux à qui elles sont destinées !
A Essoyes, nous trouvons sans problème le gîte situé dans une fort belle demeure rénovée avec des murs en pierre de toute beauté.
Une fois l'installation achevée, nous allons sur la terrasse boire à la santé d'Olivier qui a apporté pour ses 40 ans trois (normal, nous sommes dans l'Aube !) bouteilles de champagne.
Il est 20 heures bien tassées lorsque nous prenons, à pied, la direction de la pizzeria dans laquelle Olivier avait réservé.
Un quart d'heure et quelques photos plus tard, nous nous installons et passons un agréable moment à nous restaurer.
Puis nous retournons dans nos pénates où nous suivons en direct la seconde mi-temps de la finale du Top 14.
Ensuite, on se brosse les dents, on fait éventuellement un petit câlin et on va faire dodo.
Le lendemain, jour J, un copieux (mais non servi au lit !) petit déjeuner nous attend : croissants, brioches, pain, confitures variées, miel, beurre, café, thé, chocolat, bref de quoi avoir les dents du fond qui baignent !
Puis départ pour le lieu du raid, Les Riceys, à 17 kilomètres de là.
Sur place, du monde, beaucoup de monde. Le service de parking est bien fait et nous sommes guidés pour aller stationner dans un coin plutôt réservé aux remorques.
Nous avons pu ainsi remarquer que certains font les mêmes randos que nous !
Quelques affichettes de la Verte sont placées sur les parties vitrées des véhicules alentour et nous nous rendons à l'accueil retirer nos plaques après la préinscription assurée par Olivier.
Ce fut long car le nom de notre président ayant été mal orthographié, les organisateurs ne trouvaient pas leur compte.
Par contre, les arrivés du matin, Patrick, Jean-Marc et Olivier Meslin ont pu s'inscrire rapidement (contre 15 € tout de même !).
Un petit regard sur les cartes des circuits et c'est le départ après une photo souvenir sous le portique du Km zéro à... 08h55, c'est-à-dire après le lancement officiel groupé du 60 km !
Très rapidement, deux groupes se forment : Jean-Maurice, Eric, les deux Jean-François, les deux Olivier, Jean-Luc, Patrick et Jean-Marc se détachent et Julien, Pascal, Emmanuel, et votre narrateur profitent du magnifique paysage offert à leurs yeux ébahis !
Parcours superbe, technique par endroit avec une variété de passages peu commune : longues pistes à voie unique (single tracks in English writing !), en forêt, avec un substrat non moins varié (éboulis avec petites pierres plates fuyant sous les roues, montagnes russes obligeant à tirer souvent sur les bras, devers avec racines apparentes rendant la stabilité plus que précaire, trous en bordure de piste (étroite je le rappelle) dans lesquels il valait mieux ne pas s'aventurer, ...).
Nous sommes passés dans des vignes, dans des forêts de conifères les jouxtant (ce qui est plutôt insolite en terme de paysage), dans de magnifiques villages (Neuville-sur-Seine et Gyé-sur-Seine pour les plus peuplés où nous avons traversé la... Seine) dont les murs des maisons et des clôtures sont faits de cette pierre calcaire caractéristique si joliment taillée en blocs parallélépipédiques harmonieusement disposés ; bref, que du bonheur pour les yeux !
Jusqu'au quarantième kilomètre, j'ai cheminé avec mes trois compagnons. Les ravitaillements (trois sur la totalité du parcours, le premier à 20 km (arrivée à 10h44), le second à 30 km (arrivée à 11h56 et le troisième à 48 km (arrivée à 13h18)) étaient bien approvisionnés avec les ingrédients habituels et un élément inhabituel, jamais rencontré pour ma part : de la pastèque ! Et bien je peux vous dire qu'avec la chaleur combinée à l'effort, ce végétal était particulièrement appétissant et nous en avons usé sans modération. A méditer pour notre Verte !
Au quarantième kilomètre, donc, Emmanuel qui trainait un peu la roue depuis déjà quelque temps et Julien qui manque encore un peu d'endurance décident à la faveur d'une bifurcation à Molesme de couper court.
Pascal sera alors mon seul compagnon de voyage pour réaliser une boucle au Sud de Molesme en passant par de charmants petits bourgs répondant aux noms de Villedieu, Vertault, Béchineuil.
Entre le quarante quatrième et le quarante huitième kilomètre, j'ai eu un petit coup de blues et Pascal qui tenait une forme olympique à gentiment ralenti la cadence jusqu'au dernier ravitaillement où j'ai pu passer du blues au rock !!!
La fin du parcours était plus roulante ce qui nous a permis d'arriver à 14h00 pétantes. Les gazelles étaient déjà là et il ne manquait plus que jean-Maurice qui faisait cependant le 80 km !
Son arrivée plus tardive fut cependant applaudie et nous l'avons félicité pour sa performance.
La restauration prévue ensuite a été surprenante d'abondance : chacun d'entre nous avait un plateau en plastique blanc compartimenté surmonté d'un couvercle protecteur ; les loges comprenaient une salade de pommes de terre avec un morceau de saumon, du rôti de porc, du rôti de bœuf, une salade mixte carottes/céleri (et encore, j'ai l'impression d'oublier quelque chose !). Le tout était accompagné d'un morceau de pain et d'une part de tarte aux pommes.
Seul regret : point de boisson avec toutes ces victuailles. Quoi qu'il en soit, cela nous a changé de l'omelette baveuse à l'huile du Morvan !
Après cette remarquable sustentation, retour au gîte, douche bienvenue et collation préparée par notre hôte.
Rien ne manquait donc à cette sortie qui avec un temps tout à fait correct, restera un très agréable moment.
A renouveler sans modération.

La Plume