25 VTTistes sont réunis ce matin devant l'église + Christophe dont la clavicule se ressoude doucement, trop doucement à son gout.
D'ailleurs c'est lui qui prend la photo de groupe (de la main gauche).
Au moment de me lever, j'avais un petit espoir de voir une pellicule blanche, il neigeait en rentrant cette nuit. Mais point de neige, juste de l'eau. En abondance ... Ca glissouille encore plus que la semaine passée, il va falloir prendre garde où on met les roues du tandem.
Notre groupe est composé de Christophe (le valide), Antoine, Gérald, Frédéric, Frédéric et Frédéric. Fred H a pris place à l'arrière du TTT. Nous partons en direction de la Butte, puis l'hopital Clémenceau, la cote des chiens, Noisement, grosse descente dans les Avaux sur le chemin des Dames Blanches, grosse appréhension, dans les chemins précédents la roue avant ou l'arrière faisaient des écarts de 30cm sans que je ne leur ait rien demandé ! A notre surprise, ça passe sans trop de difficulté, la descente est gravillonneuse, pas de dérapages incontrolés.
Christophe nous fait serpender dans les singles recouverts de feuilles mortes des Avaux, un peu difficile pour le TTT, surtout quand aux feuilles on ajoute quelques rochers tout aussi glissants !
A un moment nous redescendons vers Loutteville derrière le château du Buisson. Là encore la pente est prononcée, il y a même des marches, j'essaie de passer à gauche de l'escalier, mais au moment où il faut tourner à 45°, la roue avant se dérobe, je passe par dessus le guidon et Fred tombe le coude sur une marche. Je demande alors à Christophe de prendre des chemins moins techniques, je n'ai pas envie de casser mon stocker ! Moins d'un kilomètre plus tard, la roue avant se dérobe à nouveau sur le tapis de feuilles et nous voilà encore à terre. Fred commence à être un peu tendu ! Je sens une certaine résistance dans le guidon ... cela ne va pas me faciliter les trajectoires.
Nous prenons alors en direction de Dannemois en passant par Soisy. Christophe nous mène à la verrerie d'art et prend en direction de la plaine. Là la terre est amoureuse et il faut mettre toute la puissance disponible pour s'extirper de la glaise collante. Les ornières mettent également mes épaules à rude épreuve, il faut tenir l'équipage en ligne. En arrivant à Dannemois, nous sommes repeints. Je suis crépi à l'avant et Fred à l'arrière ! Je n'ai jamais trop aimé les garde boue, mais j'avoue qu'aujourd'hui ça aurait été bien utile.
Nous saluons Cloclo en passant devant le moulin, puis prenons en direction de Courrances. Christophe met une petite mine au passage dans le faux plat de la Garenne. Freddy marque une pause. Il a abusé de boissons diurétiques ce matin ... J'en profite pour une petite scéance photo devant le château. Pas facile de dégainer l'appareil dans ce groupe, les occasions de s'arrêter sont rares !
Pendant que je photographie, d'autres en profitent pour se ravitailler.
le tandem aurait sûrement préféré au bain de boue, la vie de château, ce matin !
Freddy de retour parmis nous
Des arbres ont été coupés derrière le château et de nouveau nous voilà embourbés. Les vitesses commencent à être très difficiles à passer. Le sable et la boue ont dû rentrer dans les gaines de dérailleur. Je n'arrive pas à changer les vitesses avant les raidillons, les chaînes elles aussi remplies de boue, commencent à craquer, celle de l'arrière saute même quelques dents. Elle n'a pas plus de 500 km et est déjà rincée. Je crois que je vais me remettre au solo cet hiver, la mécanique est vraiment trop sollicitée sur le tandem, sans parler des difficultés à tenir le cap !
Pour l'heur il faut rentrer. Nous prenons en direction des Roches du Seigneur, puis la ferme de Launay et Videlles en passant de nouveau par la plaine pour éviter d'avoir à redescendre vers la plaine de Malicorne. De nouveau, la terre est amoureuse et nous jetons de nouveau toutes nos forces pour nous en extirper.
En remontant de Videlles vers les Roches, Antoine brise un maillon de sa chaîne. Il joue du dérive chaîne et après quelques minute, nous voilà repartis. Nous parcourons moins de 50m et de nouveau un crac se fait entendre. La chaîne est de nouveau HS. Après les réparation et au vue de l'heure avancée, nous décidons alors de mettre le cap sur Mondeville par la route.
Le retour se fait presque sans encombres jusqu'à une passerelle en bois au niveau des étangs de Boigny, la roue avant est braquée mais sur les plaches recouvertes de lichen mais heureusement nous arrivions très doucement, ce qui nous permet de poser pied avant la chute. Je sais que nous sommes sales, mais de là à se jeter dans l'Essonne ...
En parlant de sale, c'est la machine à laver qui va être contente :
A dimanche, sans doute sur Ballancourt, je ne me vois pas faire la polaire par ce temps humide.
Tarla
